Mineur tué à Nanterre : Mélenchon considère que la police est «incontrôlée par le pouvoir»

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Mineur tué à Nanterre : Mélenchon considère que la police est «incontrôlée par le pouvoir»

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La scène, filmée, tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Mardi matin, un jeune de 17 ans se fait contrôler par deux policiers au volant de sa voiture à Nanterre (Hauts-de-Seine), derrière le quartier de La Défense. Au moment où il redémarre son véhicule, l'un des deux gardiens de la paix, qui tenait l'automobiliste en joue avec son pistolet, tire à bout portant sur ce dernier.

La victime décède peu après, malgré l'intervention des secours. Si deux enquêtes ont rapidement été ouvertes - l'une confiée au commissariat de Nanterre et à la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine et l'autre à l'IGPN, la police des polices -, il n'a pas fallu beaucoup de temps avant que la classe politique réagisse.

En début de soirée, Jean-Luc Mélenchon s'est indigné, sur Twitter : «La peine de mort n'existe plus en France. (...) Aucun policier n'a le droit de tuer sauf légitime défense.» L'occasion pour le triple candidat à la présidentielle de charger une «police incontrôlée par le pouvoir» qui «discrédite l'autorité de l'État». D'après cette figure tutélaire de La France Insoumise, l'institution «doit être entièrement refondée.» La présidente des députés LFI, elle, a souhaité rappeler les «13 morts en 2022 pour refus d'obtempérer.»

Une réaction plus mesurée pour Ruffin

«Dès janvier, nous demandions une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'intervention de la police après des refus d'obtempérer», a insisté Mathilde Panot. Quant à l'élu insoumis de la Somme François Ruffin, à qui l'on prête des intentions pour la prochaine échéance élyséenne, il se montre davantage mesuré que ses collègues : «Porter l'uniforme de la République implique des devoirs. Pour les policiers, comme pour les citoyens. Enquête et justice.»

Même désapprobation dans les autres chapelles qui composent la Nupes. En réaction à la vidéo, la députée EELV Sandrine Rousseau a martelé qu'un «refus d'obtempérer ne pouvait pas être une condamnation à mort. Pour personne. Jamais.» Alors que, Bruno Attal, secrétaire général adjoint du syndicat France police et ancien candidat Reconquête! aux législatives, lui a rétorqué sa préférence pour «une racaille morte qu'un policier mort», rappelant que chacun «défend» son «électorat», le patron du PS Olivier Faure a fustigé des propos «totalement irresponsables». «Ce n'est pas une question d'électorat mais d'humanité et de respect de l'état de droit».

L'ancien prétendant communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, espère, lui, que l'enquête «établira les conditions de l'utilisation de l'arme du policier.» «Justice doit être faite», a tonné le secrétaire national du PCF.

Si, un peu plus tôt dans la journée, le ministre de l'Intérieur a évoqué, à l'Assemblée, des «images extrêmement choquantes», exhortant la représentation nationale à «respecter le deuil des familles et la présomption d'innocence des policiers», la majorité présidentielle s'est dans un premier temps peu exprimée sur le sujet. Tout comme les principaux ténors de la droite et de la droite nationaliste, qui ont finalement pris la parole. Le président des LR, Éric Ciotti, a apporté son «soutien aux policiers mobilisés» face aux débordements urbains à Nanterre. «Rien ne justifie ce chaos», a-t-il ajouté. Avant de dénoncer la «récupération politique» de La France insoumise.

Même message du côté du Rassemblement national, où le président du parti, Jordan Bardella, a notamment jugé «honteux» les Insoumis ayant toqué à la porte des commissariats pour aller «contrôler» les conditions de garde à vue des personnes interpellées lors des émeutes.



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